telle une seule dormant seule
tenant racine d’arbre dans une main terre noire dans l’autre
trouvant dans le sommeil
compagnie des absentes
chaque fois éveillée par souffle de novembre
celui-là seul qui soulève ses paupières
telle une seule demeurant seule
levant les yeux au ciel pour y déposer nuages et oiseaux
comme elle le fait toujours
baissant les yeux au sol pour y déposer consoudes et nigelles de Damas et cosmos et berces du Caucase
portant loin ses yeux devant elle pour y déposer sangs sauvages ares et ares et horizon
telle une seule composant seule
paysage pour les absentes
compagnes de sommeil
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y trouver le chemin
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Y vivre à l’abri de la géométrie verticale et souterraine.
Merci, Caroline pour vos mots que je considère toujours comme la poursuite de mes textes.
Prenez soin de vous.
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Votre présence me fait du bien, Gabrielle.
Prenez soin de vous aussi.
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J’en suis heureuse. D’autant que la vôtre le fait du bien aussi.
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