©Béatrice Casadesus
Une nuit comme celle-là
sortie de la grande solitude
ça pourrait être le jour
on ne le verrait pas
on ne le voudrait pas
ça pourrait être assez
tant elle sait tout de tout
tant elle sait ne rien faire
de ce qui doit se faire
tant elle fait autrement
de ce qu’on fait à la hâte
la faute au temps qui passe
mais nous seuls passons
le temps là dans cette nuit caressante
donne à entendre l’écoulement
de ses minutes écoulées
c’est fini de croire en la clôture de toute chose
en la main seule et sèche
Béatrice Casadesus, "Nuit d’or," 2015, acrylique sur toile de lin, 200 x 420 cm, ©Béatrice Casadesus
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» Il y aura toujours l’eau, le vent, la lumière ; rien ne passe après tout si ce n’est le passant… »
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Cette strophe me touche beaucoup. Par sa vérité et sa poésie. Merci de tout cœur.
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Il est des mots
qui m’aident à voler.
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Il faut d’autres mots que les siens pour voler, je crois. Moi, ce sont dautres qui m’y font parvenir.
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