pâle veinée de rouge d’ocre
et sa forme de cœur usé
par les amours divinement gâchées
cette pierre
comme tombée de moi sur le sable noir
de l’estran
je ne la ramasse pas
tout à coup
il n’y a en moi
plus rien qui fait cendre
le mortel est vécu
c’est ainsi
tout se passe à côté
tout est oiseau
Illustration du texte Gabrielle Segal, "19 mai 2023 19h47 ", photo. © Gabrielle Segal.
Très beau poème par ses mots si profonds. Emouvant
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Merci beaucoup.
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oiseau, oui
merci…
« c’est d’abri aile » dit l’enfant
…
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Et ce que dit l’enfant ne peut se démentir. Un merci par le vol retour.
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