Oublie que tu entends
que tu vois
oublie les nerfs du bout de tes doigts
songe au blanc
plus que tu ne le vois
assieds-toi contre le chambranle d’une porte rongée
de ta tête sans toiture
laisse le vent dévaler tes os creux
comme un chien détaché seulement pour la saison de chasse
pense que tu penses
pense à tes pensées rognées qui s’ébattent
laissent de petites taches rouges sur le blanc
oublie la quantité limitée de sang
oublie que tu ne peux pas oublier
cela se voit
si on te touche
ta peau qui affiche complet
derrière ta peau
le blanc
le chien qui mord sa propre peau
le chien qui court
qui court
loin du chien
Illustration du texte: ©Pamela Levy, "Girl and Dog", 2003, gravure sur bois sur papier, 65,5 x 89 cm. ©Collection Helena et Yuval Levy, Tel Aviv.
Ton texte est puissant. J’évite de l’interpréter même s’il me touche car je ressens ce que je devine derrière les mots
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Effectivement, il vaut mieux, alors, ne pas aller chercher ce qu’il s’y trouve.
Merci, Alan, de ce partage émouvant.
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Je lis « girl and dog »
Guirlande faite de mots
Qui pansent nos plaies
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Oui cela se lit dans le texte. Vous voyez juste.
Mes amitiés, Jean-Jacques.
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Bonsoir, Gabrielle🌹. Je partagerai ce poème demain sur Masticadores France.
Merci🙏🌹
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Merci pour ce partage sur votre site, Marcello.
Prenez soin de vous.
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