pâle veinée de rouge d’ocre et sa forme de cœur usé par les amours divinement gâchées cette pierre comme tombée de moi sur le sable noir de l’estran je ne la ramasse pas
tout à coup il n’y a en moi plus rien qui fait cendre
ce que nous devenons après avoir guéri du mal de l’autre et l’autre s’il vous plaît de notre mal ce que nous devenons est comme de naître enfin de voir enfin d’être enfin
écrire ne se peut presque plus
ce qui s’écrit est pris dorénavant au temps de ce qui est de ce qui se regarde
ce si beau visage
ce que nous devenons est comme nous appartenant
quelque chose nous dit que nous nous savons et que nos pas nous portent vers la consolation