on ne tombe pas on s’allonge lentement l’herbe ne se couche pas sous notre poids les insectes nous frôlent sans nous savoir ils se taisent et c’est tout à cause de l’obscurité parce que l’obscurité
on est arrivées jusque-là et on peuple la rive acquise de rêves de toutes sortes de poèmes de jeunesse sont-ils demeurés beaux le long du Styx des promeneurs l’ont-ils jamais été
— nos yeux s’attardent sur ce qui ne peut devenir ruine —
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