Tu dirais qu’il n’y a rien d’immobile même ce qui ne bouge pas avance les yeux ne voient pas tout le cœur dans la poitrine avance certains diraient seul l’amour se déplace ceux-là qui ont aimé comme on apprécie un paysage par la fenêtre du train les mêmes diraient la main qui écrit efface le mouvement tu dirais que c’est faux tu dirais que tout bouge avenirs souvenirs tu te demanderais Sommes-nous dans ou hors la tête posée sur les seins de celle qui porte le voyage