
il faut y être quand l’arbre de l’île donne ses fruits nager jusqu’à elle courir jusqu’à lui par les lèvres entrouvertes s’abreuver des chants de la Poétesse regarder sans tristesse les fruits délaissés qui jonchent le sol leur eau couronne l’île leur sucre forcit l’arbre Flor Garduño, "Con corona", 2000, © Flor Garduño.