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Par les mains de l’île

©Rosa Bonheur
les blancs 
les bleus
les ocres

ce que veulent tes mains
au tout dernier moment
de quoi tenir l’hiver

rêves et vérités
pierres brûlées et brûlantes
figues fendues en deux
par les doigts de la Poétesse
souffles et suées et ruades
du cheval de bronze

quand tu auras cela
partir ne sera pas quitter
partir sera aller
de ce lieu que tu laisses
vers ce même lieu

ce que veulent mes mains
au tout dernier moment
de quoi tenir l’hiver
le voyage retour


Rosa Bonheur, "Two horses", huile sur toile, 1889, ©National Gallery of Greece.
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5 commentaires sur “Par les mains de l’île

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  1. Pardon,
    J’aime pas trop les canassons.
    Depuis qu’ y en a un qui m’a mordu, j’avais onze ans
    Mon père était palfronnier ( sans aucune certitude sur l’orthographe. )
    Et qu’un autre a tenté de me priver de ma source d’ADN
    Sous prétexte que je lui mettais , un peu, des coups de coudes dans les côtes
    Histoire de voir ce qu’il avait dans le ventre.
    C’était un pur sang.
    Son copain percheron s’est bien marré de notre altercation.
    Mais des hippocampes, j’en ai croisé quelques unes.

    Aimé par 1 personne

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