tu voudrais que tes yeux redeviennent des yeux tes mains des mains n’être pas plus que nuage mais pas moins tu voudrais qu’elle existe la page blanche la page immaculée et dessus ne rien écrire que ce besoin d’écrire ne te soit même jamais venu la laisser comme ça la lire comme ça libérée des sentences tardives de tes beaux mensonges réanimateurs de tes vains combats de résistance poétique blanche comme drapeaux des nations sans traumatismes
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