Enfermée dans la douceur
Pas la vraie
Pas la mienne
À l'intérieur
Rage et jouissance et
Ravissement
Pour les paysages les écrits
Les êtres rêvés
À la longue
Dégoût du rêve
De ses sujets de ses objets
Mal formés
Puis enfin
La faim de nouveau
Le désir pour les rêves informes
Seule compagnie
Seule vérité
Dans l'espace restreint
Du corps enfermé dans la douceur
Pas la vraie
Pas la mienne
La mienne
Capable de disparaître
Capable de se renier
Et de frapper et de mordre et de lécher
La mienne toute entière contenue
dans l'air les liquides
Le silence
Qui fait le bruit et la fureur
De toutes les tempêtes
Toile "Les linges" © Gabrielle Segal
WordPress:
J’aime chargement…
Articles similaires
les murs sont à l’écoute et prennent parfois la parole. La douceur de leurs mots n’est audible qu’en y collant l’oreille.
J’aimeAimé par 1 personne
L’indiscrétion du poète…
J’aimeAimé par 2 personnes