Il est si simple de disparaître
Quand le choix du silence
Se fait malgré moi
Si simple de le sentir couler
Comme sang hors des artères
Chaud mais glaçant la chair
Si simple de disparaître
Sous le drap de la mélancolie
D'y somnoler sans trouver le sommeil
Si simple de laisser le silence parler à ma place
Sa voix pâle et diaphane
Comme moi-même suis devenue
Résonne sans que cela s'ébruite
Toute chose murmure
Y compris la lumière
Tout chose hurle
Y compris la pénombre
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zone blanche.
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C’est exactement ça.
Je vous souhaite une belle journée
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Il est si simple de disparaître
Et pourtant…
Et pourtant je suis toujours là
Comme un écho lointain dans la nuit
Comme un murmure glissé à mon oreille
Une ombre parmi les ombres
Un être de chair et de sang
Remontant vers la lumière
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Merci beaucoup pour cette réponse poétique.
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Je vous en prie. J’aime beaucoup votre texte
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Être absent de sa propre vie.. C’est comme cela que j’interprète vos mots. À bientôt Gabrielle
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Quand je pense au silence
Me revient un moment de promenade solitaire dans un bois en hiver.Trop entrainé par ma marche, j’allais souvent, vers là bas pour arriver au but.
Je n’avez pas conscience du bruit de mes pas, du silence autour ….ma traversée mélancolique du décor.
*
Un moment je m’arrête pour rien;le lacet d’un soulier ou le souffle à reprendre.
Alors j’ai senti un silence interrogateur, j’étais observé. & Moi aussi je me suis rendu compte que je retenais mon souffle.
Un moment est passé ….
et les appels, des chants d’oiseaux, les battements lentement ont repris.
Je me suis senti incorporé, compris au cœur d’un univers où j’oubliais le froid de mes pensées,même
de penser le froid.
*
Amical Mirliton
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J’ai connu aussi cette sensation d’être « épiée », écoutée par des éléments naturels. Ou bien est-ce moi qui me suis absentée de moi-même un moment, perdant toute notion du réel. Je ne sais pas. mais comme vous j’ai conservé ce souvenir intact. « Je me suis senti incorporé, compris au cœur d’un univers où j’oubliais le froid de mes pensées,même de penser le froid. » J’aime beaucoup cette pensée.
Je vous souhaite une belle journée, cher Amical Mirliton.
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Cette absence à soi-meme si Durassienne
Est la plus haute des présences….
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Comme vous avez raison ! Mais bien sûr cela ne peut s’entendre qu’une fois revenue.
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Dans le silence naissent toutes les voix… Y disparaître, c’est les entendre.
J’espère que nous allez bien. Je vous embrasse, Gabrielle.
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Merci, Francine, pour ces mots si justes et tellement réconfortants.
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Le silence n’occulte la présence de celui qui le porte . Vos mots résonnent tellement bien dans leur forme.
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C’est là une belle ellipse. Merci Charef.
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mais … on peut « entendre » tellement de choses dans le silence , comme il peut aussi être/paraître assourdissant
Joli texte
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Oui, paradoxalement, le silence est un lieu d’écoute. Merci de votre passage ici et belle journée à vous.
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Délicieux
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