Tu as dit L'aube ressemble
à quelque chose d'autre
Et tu admirais sa lumière
assise près de la fenêtre
dans une posture d'enfant sage
Un ciel azurin tu as précisé
Puis Toute lumière meurt
à cause de nos gestes
et du vent et de la mort elle-même
et de toi et de moi
Tu as dit L'aube est une condamnation
mais je ne sais pas de quoi
Et cette pensée à moitié vide t'a fait sourire
avant de t'attrister
Bien sûr la tristesse
J'ai dit L'aube ressemble à un tourment
tu ne trouves pas
Un tourment tout juste débutant
Tu as fait non de la tête
Et répété pensivement
Une condamnation
Mais je ne sais pas de quoi
et je ne sais pas pourquoi
C'est à ça que je songe
devant cette clarté remarquable
Toile de PAVEL CHISTIAKOV Giovannina assise à la fenêtre, 1864. Musée Russe, Saint-Pétersbourg.
L’aube était aussi l’heure (fatidique) des condamnés à mort. https://www.franceculture.fr/theatre/le-condamne-mort-jean-genet
J’ignore s’il se trouve désormais en accès libre.
« Une condamnation
Mais je ne sais pas de quoi
et je ne sais pas pourquoi
C’est à ça que je songe
devant cette clarté remarquable »
L’aube est également un vêtement tout blanc pour faire croire aux enfants de douze ans que Dieu communi(qu)e avec eux mais en fait les surveille …
« Le condamné à mort » est un poème magistral, que j’ai relu grâce à vous.
je n’avais pas songé à l’aube des communiants. J’y accole à présent les derniers vers de mon poème.
Je vous envoie toute mon amitié.
Carnets. Gabrielle Segal 
C’est magnifique à mon coeur, Gabrielle.
Merci.
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J’en suis touchée.
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Lapsus écrit, la phrase exacte dit » et tout recommence à finir »
Mais à venir est une version plus ouverte…
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C’est étrange, les deux phrases se contredisent, d’une certaine façon, et sont aussi belles l’une que l’autre.
Je vous souhaite une belle journée.
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J’ai pensé à cette phrase dont j’ai oublié la provenance:
« L’aube déjà et tout recommence à venir. »
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Merci de me donner a lire cette remarquable pensée.
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L’aube était aussi l’heure (fatidique) des condamnés à mort.
https://www.franceculture.fr/theatre/le-condamne-mort-jean-genet
J’ignore s’il se trouve désormais en accès libre.
« Une condamnation
Mais je ne sais pas de quoi
et je ne sais pas pourquoi
C’est à ça que je songe
devant cette clarté remarquable »
L’aube est également un vêtement tout blanc pour faire croire aux enfants de douze ans que Dieu communi(qu)e avec eux mais en fait les surveille …
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« Le condamné à mort » est un poème magistral, que j’ai relu grâce à vous.
je n’avais pas songé à l’aube des communiants. J’y accole à présent les derniers vers de mon poème.
Je vous envoie toute mon amitié.
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Merci Gabrielle 🙏🌸🌺
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Merci à vous d’être passée ici.
J’espère que vous profitez bien de la possibilité de prendre l’air. Tout le prendre !
Mes amitiés
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C’est beau, touchant…merci Gabrielle
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Merci.
Belle journée à vous, Irène.
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Merci pour cette lecture. C’est très beau..
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Merci beaucoup. ( Je viens seulement de voir votre message. Très déconnectée ces jours-ci ! )
A très bientôt dans un courrier.
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A bientôt Gabrielle ☺️
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