Ce temps fini
Qu'a t-il de plus
Que ce jour où je suis
Pour être ainsi chéri
Sans mesure
Et sans raison parfois
Est-ce ce que je lui donne
Mais je ne lui donne rien
Ici et maintenant
Je prends tout
Je perds tout
Je me gave d'ennui s'il le faut
Je me gave d'amour
Je ne lui cède rien
Mais du peu qui m'échappe
Il se fait tout un monde
Là juste derrière moi
Et même en plein soleil
Sa grande maison s'éclaire
Toutes les pièces peuplées
Comme lors d'une fête
Ou lors de funérailles
Y célèbre-t-on l'inachevé
Y pleure-t-on l'accompli
Je n'en sais rien
L'un et l'autre loués
Comme une seule idole
Quand le présent s'amollit
Ce mouvement lent du silence de lavie, est-ce une bonne ou une mauvaise chose de l’entendre ? Parfois je ne le sais pas. Cependant, votre réflexion est un beau poème qui résonne en moi.
Prenez bien soin de vous.
Oui, sommes-nous toujours vraiment là, ou quelque part ailleurs, entre passé et avenir, ou imagination. Qui le sait ?
J’ai pris du retard dans la lecture de vos textes. Un peu déconnectée en ce moment !
J’espère que vous allez bien.
Je vous envoie toute mon amitié.
Quand le présent se confine et s’amollit je ne peux que contempler le mouvement lent du silence de la vie.
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Ce mouvement lent du silence de lavie, est-ce une bonne ou une mauvaise chose de l’entendre ? Parfois je ne le sais pas. Cependant, votre réflexion est un beau poème qui résonne en moi.
Prenez bien soin de vous.
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Notre relation au temps est toujours tellement ambivalente…
Quel beau poème. Merci, Gabrielle.
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Oui, sommes-nous toujours vraiment là, ou quelque part ailleurs, entre passé et avenir, ou imagination. Qui le sait ?
J’ai pris du retard dans la lecture de vos textes. Un peu déconnectée en ce moment !
J’espère que vous allez bien.
Je vous envoie toute mon amitié.
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