Cette nuit terminable
Il faut qu’elle se prolonge
Qu’elle soit digue qui retient
La crue de la mémoire
Jusqu’à la fin des temps
Que le temps soit donné
À l’arbre où l’on grimpait
De croître dans le désert
Qu’on rêvait d’arpenter
Qu’elle soit digue qui retient
Jusqu’au prochain jour
– Qui ne viendra pas
Car on dort –
Les souffles échappés
De lèvres entrouvertes
Cette nuit
Qu’elle dispose
Entre nos bras serrés
Ce que l’on a aimé
Ce que l’on aime encore
Et on irait mourir
Sans avoir cédé
Sous le poids et les pertes
Seulement quand le corps
Serait devenu planète
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Vos mots me touchent, Francine.
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Sans voix…
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Si beau.. Merci 🙂
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Très joli, très doux…merci Gabrielle !
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Merci à vous, Patricia, pour votre passage ici.
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