
J’ai senti venir la mort dans le miroir, dans mon regard dans le miroir, bien avant qu’elle y ait vraiment pris position. Est-ce que je jetais déjà cette mort par mon regard dans les yeux des autres ? Je ne l’ai pas avoué à tous. Jusque-là, jusqu’au livre, je ne l’avais pas avoué à tous. Comme Muzil*, j’aurais aimé avoir la force, l’orgueil insensé, la générosité aussi, de ne l’avouer à personne, pour laisser vivre les amitiés libres comme l’air et insouciantes et éternelles.
*Michel Foucault
Ouf. Une espèce d’acuité. Comme un couteau bien affilé.
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Excellent livre ! Un sujet difficile mais une écriture magnifique.
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