Dans le rêve
Un arbre devient corps
Et quitte la forêt
Moi je reste arbre
Tremble
Ou saule ou pitchpin
Dans le rêve
L’arbre retournant sur ses pas
Dit d’une voix mélancolique
Qu’il perdra en redevenant arbre
Les corps n’ont pas de vent à eux
"Je ne fais pas partie du mouvement de la rue, puisque je le contemple." Virginia Woolf
Dans le rêve
Un arbre devient corps
Et quitte la forêt
Moi je reste arbre
Tremble
Ou saule ou pitchpin
Dans le rêve
L’arbre retournant sur ses pas
Dit d’une voix mélancolique
Qu’il perdra en redevenant arbre
Les corps n’ont pas de vent à eux
EL MAGNIFICO GABRIELLE, CHINA
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Merci beaucoup.
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L’âme n’est-elle pas le vent des corps?
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Sans doute. Mais mon propos suggère que nous avons perdu de vue l’importance de l’âme, au profit de notre seul corps… Exhibé, malmené, défait de la nature.
Merci de votre venue ici et d’avoir pris le temps de la discussion.
Mes amitiés
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Superbe.
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De la photo au texte, touchée…alors merci!
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Merci à vous d’être passée !
Je vous souhaite une très belle journée.
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Il y a quelques années, j’ai écrit une chanson dont voici la première strophe:
Ce que savent les arbres nous l’avons oublié
nos mémoires sont de sable nos vies sont de papier
Il faudrait être vague, encre dans l’encrier
parler comme l’érable au vent ou bien tremper
Dans l’âme bleue du ciel l’ombre d’un peuplier
et peindre les nuages pour ne plus oublier.
Votre poème à fait remonter celui-ci à la surface. Merci, j’apprécie aussi votre densité fragile.
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Je suis heureuse que mon texte vous ait fait repenser au votre et je vous remercie de le partager ici.
Je vous souhaite une belle journée.
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Non, les corps n’ont pas de vent à eux, ils frémissent sous d’autres caresses.
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C’est là une tès belle définition de ce nous sommes.
Je vous souhaite un très beau dimanche.
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Le vent souffle dans les arbres et joue une musique juste pour eux.
Amitiés
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Papier blanc provient des ARBRES écorcés défibrés résidus plongés dans le bain pour obtenir bonne pâte La voix du dormeur y inscrit ses rêves de forêt avec ses frères chasseurs de flèches Suivant les pistes les traces les empreintes – celles du jaguar et celles du fourmilier – Parfois un signe étrange Vient brouiller la voie- Est-ce un revenant ? Un de ces esprits du Monde Autre ? – Papier blanc provient des arbres et des esprits Celui qui trace récits rêves et poèmes Doit s’en souvenir
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M’autorisez-vous à publier votre poème sur mon blog ?
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Oui, bien sûr. La poésie est faite pour être partagée.
Je vous souhaite une belle soirée.
Gabrielle
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Merci à vous !
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