Sauront-ils que nous sommes d’avril
Que nos yeux sont des yeux d’avril
Que nous rions de ces percées
D’hivers belliqueux
Qui tentent vainement
De nous accabler
Sauront-ils nous voir
Comme nous sommes
Aussi jeunes qu’ils le sont
Bien plus encore
Car morts plusieurs fois
Et revenus
Toujours par ce chemin
Qui mène à l’accident
Sauront-ils que seul compte
Ce chemin justement
Ce que nous y cueillons
Sauront-ils que nos prises
Ne sont pas périssables
Que le cœur ne s’arrête pas
Mais que simplement
On ne l’entend plus
Carnets. Gabrielle Segal 
Très beau
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Merci beaucoup. Mes amitiés.
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Superbe. Ce poème me touche beaucoup.
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Merci. Certains poèmes qu’on lit, semblent déjà écrits en nous. Très bonne soirée à vous.
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Je connais aussi cette impression de révélation à la lecture d’un beau poème ! Merci, beau week-end à vous également !
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Belle et sensible façon d’évoquer le printemps du coeur !
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Ce printemps qui ne cesse jamais…
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Magnifique…
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Cela me va droit au coeur, venant de vous, merci.
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Votre poème m’a soulevé le cœur . Il est magnifique ❤ . Je suis "une fille d'avril" au sens propre comme au figuré . Il y a quelques jours j'ai écrit un petit poème de nuit sur le printemps et je comptais le dédicacer aux filles d'avril … En tout cas je penserai fort à vous et à votre merveilleux texte quand je le partagerai … fin avril . Bon dimanche
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Je suis heureuse que ce poème ait fait écho en vous, de diverses manières. C’est étrange comme parfois des connections se font. Je suis impatiente de lire votre poème dédié aux filles d’avril, qu’au fond nous sommes toutes. Très belle journée à vous.
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oui ; visiblement votre poème a fait écho à d’autres . excellente journée à vous , merci
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Après ces mots magnifiques je crois, je »sens » savoir qu’ils sauront.
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La poésie n’est donc pas inutile. Mes amitiés.
Gabrielle
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je ne suis vraiment pas d’avril mais je ne peux m’empêcher de tout abandonner des restes de l’hiver quand viennent proche les feuilles trempées dans la lumière du tilleul….belle évocation de ce qui ne meurt jamais….
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Je ne suis pas non plus d’avril, mais le suis par l’esprit et le coeur. Aimant comme vous me délester des « restes de l’hiver », comme vous le dites si bien, pour m’attacher aux détails plein d’espérance du printemps. Très belle journée à vous.
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Les cordes d’Avril ici sont de gorge sensible qu’en saisissant à pleine voix nous grimpons vers la vie. Car le printemps promet l’été, le plaisir de t’entendre. Tes poésies sont magnifiques. Merci. Je vais essayer de m’abonner mais…de ton blog je n’y parviens pas.
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J’adore tout
simplement.
Amitiés
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