Parfois rien n’existe
En dehors de la peur
De ne plus pouvoir être
En place du jour
Et de la nuit
Des crépuscules fébriles
Qui nous poussent du haut
D’aurores abruptes
Qu’on peine à gravir
Plus de chants d’oiseaux
Ni de paroles humaines
Rien n’existe
Sinon un attrait
Passager pour la mort
Possible terre d’exil
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