La peau sur les os
Mon frère
La peau et les os
Et les dieux dans le ciel
Qui s’échangent leurs anges
À l’heure où je te parle
C’est à peine si je marche
Et voler
Je laisse ça à d’autres dorénavant
Toi tu as volé plus que je ne l'ai fait
Plus de richesses te reviennent
Car tes yeux voient encore
Quant à moi
Je me satisfais des marbrures rosâtres
D’un parquet de chambre commune
Aussi beau que je sois
Je n’en mourrai pas moins
Aussi belle ? Qui le sait
À part toi mon frère
Devant les anges en plâtre
Des boutiques minables
Je regrette d’avoir ri
Car c’est là la matière
Dont je suis fait
Il me reste à vivre ainsi
Blafard
À la merci de tous
Allez mon frère
Oublions notre humanité
Il faut que je m'allège
Le vent passe bientôt
Je ne veux pas le manquer
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